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1. |
eric mie - Nouchka
02:26
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NOUCHKA
Glissant sur le verglas
Il perd toute raison
On a sonné le glas
Pour l’arrière saison
La jeteuse de sort
Arrête les aiguilles
Et voilà le décor
L’hivernal’ féerie
Refrain :
Traversant le grand froid
Chassant les loups du bois
Traîné par deux cents rennes
Le berceau de la reine
NOUCHKA !
NOUCHKA !
Le soleil en pastel
Derrière un ciel tout blanc
Et sculpté par le gel
Des arbres inquiétants
Le reflet d’une tête
De renard dans la glace
Voilà l’hiver en fête
Dans son neigeux palace
Refrain
Dans ce rude spectacle
De givre et de frisson
La vie est un miracle
Quand parait un bourgeon
On s’étonne aux fenêtres
D’admirer l’Alaska
Une enfant vient de naître
Ell’ s’appelle NOUCHKA
Traversant le grand froid
Chassant les loups du bois
Traîné par deux cent rennes
Le berceau de la reine
NOUCHKA !
NOUCHKA !
Paroles et Musiques de Eric Mie
Chanson terminée le 31 Décembre 2010 dans la chambre 225
de la maternité Adolphe Pinard de Nancy (54).
Nouchka Mie Grandemange--Lentretien est née le 28 Décembre 2010 à 23h25
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2. |
Dans ton poing
03:22
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DANS TON POING
Y'a plus rien dans les pompes, y'a pas fioul aujourd'hui
Les pêcheurs ont du fiel à revendre au pays
C'est l' début de la faim, on commence le jeûne
Les vieux se sont chauffé maintenant glace au jeunes
D’un côté y’a la lèpre et de l’autre la peste
Le choléra au centre alors qu’est c’ qui nous reste ?
Cet espoir dans ton poing qui se lève fièr’ment
Qui s’élance et s’écras’ dans la gueul’ du tyran
Pas d’autre choix mes enfants…
Il nous suit, ils nous fiche, il nous couvre de puces
Et il veut nous gratter jusqu’au sang, il nous suce
Il nous fait voir ailleurs afin que ses rats passent
Il salit notre monde et seul la lutt’ décrasse
D’un côté y’a la lèpre et de l’autre la peste
Le choléra au centre alors qu’est c’ qui nous reste ?
Cet espoir dans ton poing qui serre un drapeau noir
Qui s’élance et s’écras’ dans la gueul’ du pouvoir
Et c’est notre unique espoir…
Le premier des anars avait montré l’exemple
En tuant le veau d’or et les marchands du temple
Renversons celle qui naquit sur un charnier
La putain du bourgeois, le moindre mal du niais
D’un côté y’a la lèpre et de l’autre la peste
Le choléra au centre alors qu’est c’ qui nous reste ?
Cet espoir qui nous chante : « envolons nous enfin
Continuons le film même après le mot : « FIN »
Avec le fusil en main…
Eric MIE, 19 sept. 2008 & le 6 Avril 2010
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3. |
Le tube du bonheur bidon
02:54
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Le tube du bonheur bidon
J’aimerais faire un’ chanson niaise
Qu’on fredonne le cœur léger
Remplie de ciel bleu, de fadaise
Un petit air pour se changer
Les idées et la vie et classe
Je chante une bière en terrasse
Un bonbon entre deux airs tristes
Tant pis si c’est con comme un twist…
Tadam tadam tadam tadam
Si tendre, si jolie, si con
Tadam tadam tadam tadam
Le tube du bonheur bidon
« Tu es le soleil de ma vie »
Dégouline de ma radio
Crétin heureux de vivre ici
Et de pêcher des gouttes d’eau
Le cul posé près d’un étang
Ne reflétant aucun nuage
Une hirondelle a fait l’ printemps
Toutes les autr’s sont au chômage…
Tadam tadam tadam tadam
Si beau, si simple, si léger
Tadam tadam tadam tadam
Le chant du plaisir mensonger
Ma fille s’amuse à n’ pas savoir
Que demain elle aura dictée
Ell’ fait grincer la balançoire
Je l’admire depuis mon thé
Et je me tartine du miel
Sur une tranche de quatr’-quarts
Je suis chez moi, il fait soleil
C’est sûr’ment la guerr’ quelque part…
Tadam tadam tadam tadam
Si douce, lisse, si gentille
Tadam tadam tadam tadam
L’aubade qui gomme l’ennui
Voilà c’était ma chanson niaise
Fredonnez-là le cœur léger
Remplie de ciel bleu, de fadaise
Ell’ n’est là que pour vous changer
Les idées et la vie et classe
C’est juste une bière en terrasse
Un bonbon entre deux airs tristes
Tant pis si c’est con comme un twist…
17 Mai 2009, Eric MIE
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4. |
Caravane Dépression
02:06
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Caravane Dépression
A Arno Paul
Nos rêves de voyage
Sont au fond du jardin
Dans cette caravane
Recouverte de lierres
Nos rêves d’un autre age
Quand nous ne faisions qu’un
Pour parler de Toscane
De Prague, de Bavière
En été, chaque nuit
Ell’ devait autrefois
Abriter nos baisers
Nos ébats, ma chérie
Elle abrite aujourd’hui
Un escabeau en bois
Un arrosoir rouillé
Et deux ou trois souris…
Subissant les outrages
Des nuages endeuillés
Qui noircissent le ciel
Notre triste région
Comme un tzigane en cage
Un cheval enchaîné
L’hirondelle sans aile
Elle est en dépression
Elle aussi a rêvé
De mistral et d’azur
Aux embruns caressant
Sa carrosserie beige
De courir en juillet
Derrière une voiture
En hiver, je l’entends
Sangloter sous la neige…
Nos rêves de voyage
Sont au fond du jardin
1 Août 2013, Eric MIE
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5. |
Mort ou Vif
02:27
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MORT ou VIF ?
Mort il se décompose
Se transforme en engrais
Nourrit muguet et rose
Au jolie mois de Mai
Mort il devient utile
Efficace et plus sains
Il devient la fertile
Fée de notre jardin
Mais à quoi peut servir un député vivant ? (Bis)
Mais à quoi peut servir un député ?
Mort il offre ses os
Aux chiens abandonnés
Il amuse les gosses
Qui jouent aux osselets
Il donne du boulot
Aux granitiers si fiers
De faire le plus beau
Tombeau du cimetière
Mais à quoi peut servir un P.D.G. vivant ? (Bis)
Mais à quoi peut servir un P.D.G. ?
Mort il devient la muse
Des meilleurs biographes
Un filon que l’on use
Au cinématographe
Il est vu, il est lu
Il fait vivre, il fait vendre
Surtout il n’aura plus
De décision à prendre…
Mais à quoi peut servir un président vivant ? (Bis)
Mais à quoi peut servir un président ?
Les 21, 22 et 23 Août 2010 à Ermenouville (Haute-Normandie), Eric MIE
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6. |
Lunéville
04:17
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LUNEVILLE
Devant ton triste château
Je repense à mon enfance
D'un puissant coup de couteau
L'histoire ancienne m'offense
J'ai pollué tant d'endroits
Avec tant de souvenirs
Que j'entends le destin rire
Chaque instant derrière moi
Ô Lunéville
Ta lune est vile
Ton soleil noir
J’ai retrouvé
Sur tes pavés
Mon désespoir
Oui ma vieille tu as beau
Avoir de belles maisons
Tu ne seras qu'un tombeau
Qu'un chagrin de p'tit garçon
Qu'un cauchemar inquiétant
Où un enfant à genoux
Qui a reçu des cailloux
Prie un juge inexistant
Je t’imagine
Ma ville en ruine
Cadavre en plaine
Hélas la guerre
T’a juste hier
Blessée à peine
C’est ici que je suis né
Ici où mon père est mort
Deux raisons de plus, Luné
Pour te détester encore
Mais je ne te renie pas
Malgré ces couplets amers
Tu restes ma ville mère
Jardin de mes premiers pas
Et c’est pourquoi
Pardonne moi
Ces quelques vers
Je t’aime comme
J’aimais cet homme
J’aimais mon père
Les 2 Février 1997, 15 Août 2000 et 30 août 2006, Eric Mie
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7. |
La gueule ouverte
03:49
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La gueule ouverte
« La quantité de merde qu'il y a dans le cœur d'un bourgeois » Jean-Paul Sartre
Seul je rêve d'un monde insoumis et changeant
Où l'on jette nos clefs toutes portes ouvertes
Où l'on vit sans Bon Dieu, sans projet, sans argent
En tassant les banquiers dans la poubelle verte
Faut tout anéantir, balayer les frontières
Supprimer les armées, détruire les prisons
Et sur leurs ruines enfin construire un cimetière
Pour loger les traders et les anciens patrons
Refrain :
Ah ça ira ! ça ira ! ça ira !
Abolir le pouvoir et avec leurs cravates
Pendre tous les gros porcs, ceux qui en abusaient
Mettre dans nos cerveaux la bombe pour qu'éclate
Ses croyances ancestrales qui toujours nous coinçaient
Offrir aux musiciens et aux nouveaux Molière
Ces futiles maisons : les temples, les églises
Et comme mauvaise herbe, arracher de la terre
Tous ces drapeaux plantés qui, de tout temps, divise
Fusiller contre un mur les grands fauves du fric
Ceux par qui le béton et la laideur arrivent
Vivre enfin l'utopie, la belle et poétique
Classer la république au rayon des archives
Vivre chaque journée des heures où l'on se grise
Dans un grand feu de joie brûler toutes nos cartes
Cartes d'identités, cartes bleues, cartes grises
Ainsi que le vieux monde et ses vieux Bonaparte(s)
Éric MIE, le 8 Juillet 2012 à Buding
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8. |
Seul à la maison
02:38
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SEUL A LA MAISON
Je mets un disque de Thiefaine
Je choisis la bonne chanson
Et pense que j’ai de la veine
D’être enfin seul à la maison
Y’a sur ma tasse préférée
Des beaux enfants qui font la ronde
Un p’tit peu d’eau du robinet
Et trois p’tits tours au micro-onde
J’y vers’ la brissur’ de bonbon
De la confis’rie de Plainfaing
Ça sent le sapin, ça sent bon
Et comm’ j’ai toujours un peu faim
Je pique un choco à mes filles
Un œuf « Kinder » pour la surprise
Dehors pas de soleil qui brille
Car ma Lorraine est encor’ grise
J’ai de la veine
Seul à la maison
J’ai de la veine
Seul à la maison
Je lis un vieux « Spirou » qui traîne
Un numéro spécial Gaston
Et pense que j’ai de la veine
D’être enfin seul à la maison
Faudrait jeter tous les journaux
Trier les papiers et les lettres
Laver le sol et les carreaux
Je f’rai tout ça demain, peut-être
Hubert-Félix compte les lunes
De toute une vie éphémère
Sur la table il y a la « Une »
Avec dessus le mot : colère
Ça sonne mais je n’y vais pas
S’ déclanche alors le répondeur
J’entends un vague « bla bla bla »
J’ai fini de boire et je pleure…
J’ai de la peine
Seul à la maison
J’ai de la peine
Seul à la maison
Lundi 8 Avril 2013, Eric MIE
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9. |
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Le réconfort d’un suicidaire
A Fabrice
Moi le désenchanté qui trempe
Toujours ses pieds au bord des larmes
Avec un flingue sur la tempe
Ton déchirement me désarme
J’ai beau avoir des S.O.S
Des chansons noires plein les poches
Je n’aime pas voir la tristesse
S’inviter chez l’un de mes proches
Refrain :
Le dégoût est autour de nous
Les gens sont cons, la vie est moche
Mais entre ça et rien du tout
Le choix est nul, faut qu’on s’accroche !
Sèche tes larmes et tes cheveux
La pluie de merde va cesser
Un sourire et je fais le vœux
D’être un peu moins désabusé
Ne crois pas qu’elle te méprise
Que ton malheur va vivre vieux
La vie réserve des surprises
Et c’est ce qu’elle fait de mieux
Refrain
Tu peux me juger dans ce rôle
Etrange et ne manquant pas d’air
Et trouver ridicule et drôle
Le réconfort d’un suicidaire
Si tu veux vraiment mon avis
Ça ne sert à rien de mourir
En désertant plus tôt la vie
On renonce à la joie d’en rire
Refrain final :
Regardons mieux autour de nous
Y’a des gens chouettes et puis la mer
Et entre ça et rien du tout
Le choix est nul, viens boire un verre…
Ou deux ?...
29 Octobre 2011, Eric MIE à Malakoff
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10. |
Rue Rabelais
02:56
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RUE RABELAIS
Dans la rue Rabelais
Y’a un arabe laid
Qui vends peu de kebab
Il voulait devenir
Riche comme un émir
Heureux comme un nabab
Mais comme il en vend peu
Son rêve peu à peu
Devient un cauchemar
Sous un vieux réverbère
La jolie fée berbère
Lui apparaît un soir
Ell’ lui dit : « Mohamed
Si je te viens en aide
C’est que je te sais juste.
Si le diable te guette
J’ le tue de ma baguette
Bref tu veux quoi au juste ? »
« Je veux beaucoup d’argent
Et l’air intelligent
Du Philosophe Onfray
Un château près de Troy
Un lecteur MP3
Et du rosé au frais ! »
« C’est comm’ si c’était fait
Et nul besoin de fée
De magie pour cela.
Suis bien mes instructions
Tu auras des millions ! »
Et depuis ce jour là
Dans le quartier bobo
Y’a un arabe beau
Qui a trouvé l’astuce
Il vend, c’est pas idiot
Des p’tits kebabs bios
A des crétins crésus…
Dans la rue Rabelais
Y’a plus d’arabe laid
Qui vends peu de kebab
Car il est devenu
Somptueux et connu
Heureux comme un nabab
22 Août 2012, Eric MIE à Cogna (Jura)
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11. |
N'importe qui
03:25
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N’importe qui
Ouvrier flexible à merci
Il rentre toujours tard chez lui
Il aim’ sa femme et ses enfants
Mais il n’a pas vraiment le temps…
Du coup les bisous, les guilis
Ça passe à l’as, c’est du « tant pis »
Et c’est toujours le Roi ennui
Qui se goinfre de sa famille
Alors la femme et les enfants
Se cassent un beau jour en un « VLAN ! »
L’horrible bruit que fait la porte
Quand la belle histoire est bien morte
Mais il a puisé tout au fond
De lui tel un mineur de fond
Il a trouvé l’amour, la force
De terrasser l’ogre divorce
N’importe qui
N’est jamais
N’importe qui
N’importe qui
N’est jamais
N’importe qui.
Femme rangée presque pliée
Dans un placard bien ordonné
Elle est jolie, elle est bien sage
Femme au foyer et de ménage
« Mais cette cruche est si gentille »
Comme dit si bien son mari
Sa mère et son père et ses sœurs
Et le village tous en chœurs
Tous les matins dans son miroir
Ell’ voit couler son désespoir
Le long d’ ses joues et se résonne :
« Y’a pire ailleurs ma pauvre conne… »
Mais elle a puisé tout au fond
D’elle tel un mineur de fond
Elle a trouvé l’amour, l’élan
La force de foutre le camp
Refrain
C’est un peuple lâche et minable
Catéchisé et malléable
A coup de slogan, de logo
Un peuple mené en bateau
C’est un peuple de braves gens
Et qui selon ses dirigeants
Ne saurait pas se révolter
Bref un peuple enfin dominé
Il accepte tout avachi
Devant ses écrans, dans son lit
Il perd sa voix, il perd son nom
Perdra t-il sa dignité ? Non.
Voilà qu’il puise tout au fond
De lui tel un mineur de fond
Il renverse enfin la vapeur
Ce sont les maîtres qui ont peur…
Refrain
jeudi 24 septembre 2009, Eric MIE
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12. |
Pile Poil
03:04
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PILE POIL !
Cell’s qui s’épilent
Je les efface
De mon carnet d’adresse
Car moi les poils
Je trouv’ ça classe
Dans les histoir’s de fesses
J’en ramass’ tant
Des roux, des blonds
Des noirs, des blancs, des verts
Que c’est tentant
D’se fair’ des ronds
En f’sant des pull-over
Car moi l’hiver ou bien l’été
Sous Dictateur ou Président
Je prends la vie du bon côté
Avec du poil entre les dents
J’aime les poils
Des jolies filles
Autant qu’ les bons restaus
« Rien d’anormal »
Me dit le Psy
« Ça vous f’ ra 100 euros ! »
Quand seul au pieu
Je vis l’atroce
Douleur du solitaire
Je lèche un peu
Mon balai brosse
Et ça m’envoi en l’air
Car moi l’hiver ou bien l’été
Sous Dictateur ou Président
Je prends la vie du bon côté
Avec du poil entre les dents
Lame aiguisée
Cire d’abeille
Scotch, crème ou confiture
Jetez, jetez
Dans la corbeille
Ces instruments d’ torture
Car tel un pou
Une sangsue
Une armée de morpions
Je suis tout fou
Dans ce touffu
Jolie petit buisson
Car moi l’hiver ou bien l’été
Sous Dictateur ou Président
Je prends la vie du bon côté
Avec du poil entre les dents
Ouvrez les yeux
Mes demoiselles
Vous pouvez vous réjouir
Je suis de ceux
Que les aisselles
Poilus ne font pas fuir
Oubliez là
Ceux qui défrichent
Votre jungle en folie
Faites de moi
Votre fétiche
Votre Dieu dans vos lits !
Car moi l’hiver ou bien l’été
Au lit, au champs ou dans la rue
Je pratique un sport oublié :
Escaladeur de monts velus
Poil au cul !
13 Décembre 2005, Eric Mie
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13. |
Saverne
04:22
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SAVERNE
C’était un tendre temps d’hiver
Sans froid, sans vent. Juste dans l’air
Flottait le parfum de la neige
On était là sur une place
D’un petit village d’Alsace
Regardant tourner un manège
On a acheté des bonbons
Qu’on a dégustés tout le long
De ces rues ornées de guirlandes
Il y avait dans les vitrines
Des cupidons tout en praline
Pour rajouter à la légende
Au bar des vieux cons dégarnis
On a retrouvé le sosie
De ton écrivain préféré
Tu m’as murmuré : “C’est super
C’est Violett’ Leduc qui nous sert
C’est mieux qu’à St Germain des prés !”
On s’est écrit des petits mots
Amoureusement rigolos
Sur quelques vieux sous-bocks jaunis
La radio aurait du passer
Du Moustaki ou du Ferré
Manque de bol c’était d’Johnny
Tu as mis ta main sur la mienne
Puis ce fût ma plus jolie scène,
La chance de mon existence
Balayées les toil’s d’araignées
Depuis dix ans qu’on attendait
Ce doux moment : notre naissance
C’était dans ce petit bistrot
Contre un thé, un chocolat chaud
Tu m’as dis ce qu’était l’amour
En sortant nous étions ensemble
Et la statue qui te ressemble
Se souvient encore de ce jour
Et la statue qui te ressemble
Se souvient encore de ce jour
Jeudi 31 Octobre 2002, Eric Mie
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Eric Mie France
Depuis 30 ans, Éric MIE, comédien et chansonnier, tourne dans toute la France et particulièrement dans le grand Est, des spectacles de chansons et d’humour en duo (Lobo & Mie), en quatuor (Les Lapins Noirs), au théâtre (Cie Nihilo Nihil, Les Crieurs de Nuit etc.) ou en solo. Poète infatigable, il écrit pour lui et pour d’autres des chansons où se mêlent tendresse et impertinence. ... more
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